06/10/2007

Rigolons un peu...

Non non les amis, ce blog n'est pas mort...
Oui oui, rigolons un peu, avec le blog et Google...

Certaines personnes tombent par accident sur ce blog au cours de leur recherche, et certaines recherches sont tellement sympa que je tenais à vous en faire profiter. De même, dans la mesure du possible, je vais essayer d'aider les gens qui tombe sur le blog par erreur.

Commencons par "la musique est un cri". Bah celui la c'est le champion : j'ai beau chercher dans les résultats, je ne vois pas le blog ! Y-a-t-il des courageux qui vont jusqu'aux 40èmes pages de résultat ? On le retrouve sous 2-3 variantes différentes aussi.
Vient ensuite "un breton aux states". Il est pas drôle celui-là, mais c'est le descriptif du blog, donc... De même pour "tekabaka".

Il y a la Bretagne aussi qui attire, avec "comment dire bonne nuit en breton" (c'est Noz vat, et merci d'être resté aussi longtemps à lire mes articles), "groupe breton de music korn" (là, désolé, mais je ne connais pas de groupe de zik Breton dans le style de KoRn...), "quartier breton a new york" (je ne l'ai pas visité).

Passons aux étranges : "nyc yellow cab produits dérivés" (une photo, ça te va ?), "air state créer son aeroport" (oui, oui, c'est cela), "reggae welcome to america écoute" (yeeeaaaah man !), et j'en passe... Visiblement, avec des trucs bizarres, on arrive à tomber ici...

Ensuite il y a les complètement fous : "testicules taureau new-york" (je les ai touchées, elles sont grosses), "quel sera la hauteur de la mouvelle tour,qui remplacera les deux tour du world trace center" (absolument aucune idée, Google non plus d'ailleurs), "magasin vendant du files barbeles" (pour empêcher les écureuils d'attaquer ta maison ?), "limace" (là, je peux plus rien faire pour toi...), et mon chouchou "testicules arrachées" (aaaïïïïïïïïïïïïïïe !).

Voilà, c'était un article pourri, et j'en suis fier !

P.S. : Merci au Hongrois et au Coréen qui sont passé, mais qui n'ont pas dû bien comprendre ce qui se passait ici...

10/09/2007

WtA : Game Over

"Everything that has a beginning has an end."
The Oracle, The Matrix Revolutions

Ca y est, c'est fini.
Dimanche 26 août, nous sommes officiellement SDF.
Le bail n'était signé que jusqu'au 26, afin de permettre aux étudiants américains d'emménager avant leur rentrée la semaine suivante.
Après un combat de longue haleine quelques jours auparavant contre la proprio pour obtenir notre caution à notre départ (qu'elle devait nous rendre 15 jours plus tard, juridiction mon cul !), plus rien ne nous retient ici. Une nuit chez des amis, puis un mini road-trip à 3, afin de profiter du temps qui nous reste aux USA, suivi d'une visite à nos compatriotes à Dayton, OH et enfin du retour en France, est le programme de la suite.
Bref, l'aventure du blog va bientôt toucher à sa fin... Quelques articles pour relater les derniers jours, et il n'aura plus de raison d'être. Il changera d'adresse pour laisser la place à un nouveau blog, activité pseudo-journalistique à laquelle j'ai finalement pris goût.
Une semaine restante, mais sans doute une semaine des plus intenses, en mode touriste, sans objectif autre que de découvrir encore ce pays.
En clair, stay tuned ! Le blog ne crève que quand je le dis !

04/09/2007

Un Breton a New York [3]

Suite et fin de l'histoire...

Nous quittons l'hôtel de bon matin pour ce qui s'annonce être une courte journée dans le sud de Manhattan. Après un dernier regard pour le Queens, quelques dizaines de minutes dans le metro, nous nous retrouvons dans Battery Park, et quelques centaines de mètres nous séparent d'une vue sur la Statue de la Liberté.
Sur le chemin se trouve une relique du 09/11, une structure de métal qui tronait sur la place du World Trade Center et qui fut dégradée au cours des attentats, sans pour autant disparaître...
Nos pas nous amènent rapidement vers la zone bondée des embarquadères des ferries vers la statue. Nous préférons nous contenter d'une vue de la rade et de quelques photos de la statue qui trône au loin...
Nous remontons vers Wall Street via Broadway, toujours elle, et au passage nous tombons sur le Taureau de Wall Street, célèbre pour apporter bonne fortune financière aux personnes qui toucheront ses testicules. Mon porte-monnaie n'a pourtant cessé de se vider tout au long de la journée... J'ai du me planter quelque part...
Après un passage rapide par Wall Street, nous rejoignons le World Trade Center et Ground Zero, où une foule de gens est présente. Rien ne semble pousser dans ce sol alors que le projet de nouvelle tour est au goût du jour.
De là une remontée vers Chinatown est décidée, quartier atteint quelques minutes après passage devant le pont de Brooklyn.
Chinatown est un beau bordel de gens, de boutiques, d'épiceries... Les boutiques pour touristes vendent de tout, du classique t-shirt aux cochons volants en passant par les tortues domestiques. Les épiceries vendent tout ce qui est inutile si l'on ne cuisine pas asiatique, certains se boucheront le nez, d'autres baveront en pensant à tout ce qu'on peut en faire.
Little Italy est la suite logique de notre parcours. La foule y est moins dense, le spectacle y est différent. C'est un quartier où les restaurants poussent comme de l'herbe, et où les serveurs haranguent les passants afin de les inciter à venir s'asseoir à leurs tables. Impossible de consulter le menu sans se faire aggresser par un serveur rital, qui ne s'appitoie pas sur nos "Ma, ma ?" de stupeur... La faim se fait sentir et nous tombons volontairement dans les griffes d'un serveur afin de nous nourrir. Après un repas délicieux (du pain des pates, raaaaaaaaaaaah), la route se poursuit vers le SoHo.
Le SoHo est encore plus bordélique que Chinatown, mais en conserve l'esprit. Des boutiques pour touristes envahissent les trottoirs, et à ces mêmes endroits, il n'est pas rare d'entendre quelqu'un passant à côté de nous lancer le mot "Rolex, Rolex" discrètement.
Nous rejoignons la 8th en métro, et nous nous y balladons pour passer le temps en attendant l'heure d'embarquement en car. Les sex-shops sont aussi fréquents que les attrapes-touristes, et la pluie qui menaçait depuis le matin se décide enfin à tomber doucement. C'est l'occasion pour moi de manger un hot-dog de rue avant de quitter la ville, juste pour la forme, nonobstant les protestations de mon estomac qui me promettait de tout rendre si j'avalais un truc de plus...
Après de longues minutes d'attentes dans la gare, l'aventure à NYC se termine. La pluie bat les vitres pendant que le car perd du temps dans les embouteillages, nous promettant une arrivée tardive à la maison...
Alors, NY ? Bah le t-shirt que j'y ai acheté reflète bien mes pensées en titrant : "New York Fuckin City". C'est immense, bondé, mais putain, c'est vraiment quelque chose à voir au moins une fois dans sa vie !
Plein de souvenirs, plein de photos...

Article écrit sur fond de Thom Yorke et de Finger Eleven.

26/08/2007

Blog en veille...

Mes chers amis,
A partir du 26, et jusqu'au 3, mes situations géographiques et informatiques seront indéfinies.
C'est pourquoi je vous annonce une mise en veille temporaire du blog.
Merci de votre compréhension.

Votre blogueur préféré.


Si toi y en avoir rien compris, moi y en a partir maison, moi y en a vadrouiller région, moi y en a écrire articles ensuite (toute ressemblance avec une certaine aventure d'Astérix est purement volontaire).

J'ai eu la joie aujourd'hui d'expérimenter la conduite de voiture Américaine, avec des conditions impeccables (nuit, orage et pluie), de découvrir la joie des boîtes automatiques (ne bouge surtout pas le pied gauche, ne le bouuuuge surtout pas !), ou du frein à main de merde (aucune fausse emphase nécessaire, puisque c'est vraiment le cas) qui ne sert pas à grand chose à cause de la position P de la boîte et qui même enclenché permet de conduire la voiture, malgré une légère olfaction de brulé qui oblige à rapidement corriger le problème...

C'est parti pour de folles aventures !

24/08/2007

Un Breton a New York [2]

Les rayons du soleil caressent ma peau en la réchauffant. La brise marine souffle un air pur au travers de la pièce. Le cri des goëlands berce cette douce matinée.
Gneuwah ? Les yeux au plafond, les draps arrachés du lit, je réalise que je suis dans une chambre d'hôtel dans le Queens. Crap ! Réveil lent de mes deux compères devant les news, où nous apprenons le meurtre d'un New Yorkais lors d'une soirée en ville.
Direction la station de métro après nous être enfin décidé à bouger. Un pass de 6 trajets en poche, l'aventure peut commencer : après le passage dans le hachoir à légume, direction Lexington Avenue via la ligne E, puis la 6 direction le Bronx (non, vous ne rêvez pas), afin de s'arrêter à 96th St, bien avant le Bronx (je vous ai bien eu). De là, direction Central Park, le coeur de Manhattan. Après un arrêt au Starbucks sur notre trajet afin de procéder à un remplissage nécessaire de l'estomac, la journée peut enfin commencer.
Des joggers, des cyclistes, des marcheurs, on voit de tout : c'est LE coin des sportifs. Après un rapide tour du grand lac, où la nature se révèle être une goutte d'eau dans la jungle urbaine, direction les pelouses centrales, où nous profitons d'un bref moment pour ne rien faire du tout, si ce n'est faire comme tous les autres New Yorkais. Reprise de la marche à travers les bois, passage par le château, descente vers le second lac majeur, direction prise vers le sud, la traversée du parc suit son cours et se révèle extrèmement agréable. Les oiseaux et les Tic&Tac sont présents, mais une nouvelle espèce fait son apparition : la tortue !
Sortis du parc, choix est fait de se diriger vers la 5th Av. Après un arrêt (obligatoire) au Apple Store, nous descendons l'avenue symbole de la richesse de la ville. Le seul magasin retenant notre attention parmis les boutiques de "luxe" est le World of Disney, où tout fan des univers créé par la compagnie du même nom devrait faire son pélerinage au moins une fois par an : tous les produits dérivés sont trouvables, de la vaisselle aux vêtements en passant par les classiques peluches.
La 5th Av se révélant très vite lourde de par son caractère friqué est abandonnée au profit d'une réorientation vers Broadway. Entre les deux avenues, nous tombons sur le M&M's Store, où tous les fans des produits culinaires de la compagnie du même nom devraient faire leur pélerinage au moins une fois par an : tous les produits dérivés sont trouvables, de la vaisselle aux peluches en passant par l'assortiment des M&M's de votre choix parmis les nombreux coloris proposés.
Au passage, mes 2 compatriotes se laissent croquer par un caricaturiste de trottoir...
Les boutiques de touristes et d'électronique sont foison dans Broadway; je vous conseille d'ailleurs de ne pas acheter dans les secondes : pris de base d'une carte SD de 2 Go fixé à $299, ça fait foutrement mal au fondement...
La journée touche à sa fin, Broadway se révèle moins attrayante au fil de sa remontée, le choix est fait de filer se faire un cinoche à Time Square.
Arrivé là bas, je tombe sur, accrochez vous : Samuel Lee Motherfucking Jackson ! J'ai même la photo pour vous le prouver ! Bon, à cause d'un bug de la matrice, mon visage est remplacé par un manchot, et le premier qui me dit que c'est une statue de cire, je lui arrache les testicules, et je lui les fait bouffer avec de l'ail, les filles je leur pardonne...
Le Regal nous ouvre ses portes pour assister à la projection de Bourne Ultimatum (je l'ai vu avant vous, na na ni na nèèèèèèèreuh), projection se clôturant par les applaudissement de l'assemblée, pratique ne m'étant connue que pour les avant-premières en France et radicalement non implantée du côté de DC.
Time Square de nuit nous en fout plein les mirettes : les cartes postales ne peuvent pas rendre compte de la luminosité, du clinquant et de la foule rassemblée en ce lieu. En 2 mots : ça déchire ! Mais comme je suis atteint de tremblote aigüe et que le Canon pose 1 seconde en mode nuit, bah toutes mes photos du coin sont floues... Pas la peine de raler, c'est trop tard maintenant.
Retour en métro vers le Queens, où une bonne nuit de sommeil nous aidera à préparer le dimanche à venir...
Ce sera tout pour aujourd'hui ! L'épisode III pour bientôt !

Article écrit sur fond de FatBoy Slim.