Les yeux qui collent, la bouche pâteuse. Interrogation du chrono :
Ca va, j'ai encore tout mon temps... La présence d'un oreiller sous ma tête, d'un draps sur le reste est un pur plaisir, qui ne se savoure pleinement qu'à des heures indues telle que celle où mon organisme a décidé de se réveiller, dans la pleine magnificence d'un soleil au sommet de sa forme et de la beauté souveraine du chant des insectes et oiseaux qui...
La parade de l'Independence Day devait avoir lieu à 11h à D.C. Il me reste approximativement -2 heures pour me préparer, c'est gérable. Une petite voix au fond de mon cerveau s'insurge :
Devant la logique froide et imparable de ce neurone, le cervelet ordonne à mon corps de se lever, et d'aller prendre le pti déj devant les dessins animés de Cartoon Network.
Première bonne nouvelle : je ne suis pas le dernier levé. Deuxième : j'arrive à me déplacer un bol de céréales plein à craquer depuis la cuisine jusqu'au salon sans en faire tomber une seule.
Estomac plein, le cerveau sort de la veille et commence à piocher dans l'énergie fraîchement acquise. Morfalle, va !
Je me pose devant le pc, je glande jusqu'à ce qu'on m'annonce le visionnage d'un film dans le salon.
Quelques dizaines de minutes plus tard, je reviens squatter sur le pc. Je me rappelle vaguement que la présente date est la fête nationale américaine, mais ça ne m'émeut guère : la question qui me trotte dans la tête est plutôt de savoir si l'on reste à l'UMD, ou si l'on bouge à D.C. Mon cerveau s'étant plus ou moins adapté au mode de pensée américain, la décision est simple et logique : UMD = moins loin = effort physique moindre = conservation maximale de la masse adipeuse = américain.
Je passe sous silence l'après-midi qui n'a consisté qu'en un visionnage continu d'animes, pendant que la pluie laissait présager une annulation du feu d'artifice.
20h30 : réveil général ! On se décide enfin à bouger... Il était temps, les fibres synthétiques de mon fauteuil de bureau commençaient à s'incruster dans mon fessier.
Trajet habituel dans la nature, puis on passe par les routes de l'université pour rejoindre la zone de lancement du feu d'artifice. 2 ou 3 voitures s'arrêtent pour nous demander des indications sur ladite zone. Au début ça flatte...
Puis on se pose des questions...
M'enfin, on arrive dans la Zone. Oui, ce n'est plus la zone, mais la Zone. Toute la ville de College Park s'est donnée rendez-vous ici ! Les gens sont assis un peu partout, sur le toit de leurs voitures, dans les coffres, sur des sièges de camping, ... Impressionnant...
Première décision avant de se poser : manger ! Direction les stands pour bouffer un burger ! Après la queue vient l'attente : les steaks avaient pas fini de cuir. Pendant ce temps là, les frites, ultra-salées, mais ultra-bonnes sont ingérées pour calmer la faim. Celles-ci étaient vraiment faites avec des patates ! Yavait toujours la peau sur les frites ! Ou alors c'est que les ingénieurs américains ont encore frappé... Salauds !
Le hamburger arrive dans sa plus simple expression : un steak accompagné par 2 moitiés de pain... Ah bah uai, se sont pas foulés sur la garniture... Tant pis, on mord ! Ah bah putain ! C'est le meilleur burger que j'ai jamais acheté, dommage qu'il était si "pauvre". Le steak haché cuit au barbecue a quand même une saveur à part...
Pas le temps de finir, un coup de tonnerre retentit, accompagné d'un éblouissement total. Yeaaaaaah ! Le feu d'artifice !
Dans ma tête se chevauchent les photographies d'évènements tels que celui ci : je sors l'appareil, et je mitraille... A la maison, je comprendrai rapidement que c'était une grossière erreur de faire confiance au mode "Feu d'Artifice" du PowerShot, qui recquiert tout de même une immobilité à peu près viable du photographe... Enfin je pense que certains cliché pourraient avoir leur place dans des laboratoires de biologistes, entre les photos des oursins et des méduses... Vous en avez un échantillon dans le présent article.
3/4 d'heure plus tard, le spectacle touche à sa fin, bien que quelques fusées soit tirées toutes les minutes comme pour dire :
Mais bon, on est venu, on a vu, on a mangu, on est repartu !
Ouais, bah au final, on n'a pas vraiment profité de cette journée. Enfin si, c'était une occasion de ne pas aller bosser, ce qu'en gros crevards que nous sommes, nous avons parfaitement apprécié !
Le vrai challenge arrive, le 14... Ambassade, champagne, petits fours... Raaaaaaaaaah ! Vive la France, je vous ferais un compte-rendu en temps et en heure !
Article écrit sur fond de Daft Punk...
"Au 3ème top il sera exactement 12h27 et 46 secondes..."
Ca va, j'ai encore tout mon temps... La présence d'un oreiller sous ma tête, d'un draps sur le reste est un pur plaisir, qui ne se savoure pleinement qu'à des heures indues telle que celle où mon organisme a décidé de se réveiller, dans la pleine magnificence d'un soleil au sommet de sa forme et de la beauté souveraine du chant des insectes et oiseaux qui...
Merde...
La parade de l'Independence Day devait avoir lieu à 11h à D.C. Il me reste approximativement -2 heures pour me préparer, c'est gérable. Une petite voix au fond de mon cerveau s'insurge :
"Mais t'es complètement con ou quoi? Depuis quand tu peux remonter le temps?"
Ah uai, pas bête...
Devant la logique froide et imparable de ce neurone, le cervelet ordonne à mon corps de se lever, et d'aller prendre le pti déj devant les dessins animés de Cartoon Network.
Première bonne nouvelle : je ne suis pas le dernier levé. Deuxième : j'arrive à me déplacer un bol de céréales plein à craquer depuis la cuisine jusqu'au salon sans en faire tomber une seule.
Estomac plein, le cerveau sort de la veille et commence à piocher dans l'énergie fraîchement acquise. Morfalle, va !
Je me pose devant le pc, je glande jusqu'à ce qu'on m'annonce le visionnage d'un film dans le salon.
Quelques dizaines de minutes plus tard, je reviens squatter sur le pc. Je me rappelle vaguement que la présente date est la fête nationale américaine, mais ça ne m'émeut guère : la question qui me trotte dans la tête est plutôt de savoir si l'on reste à l'UMD, ou si l'on bouge à D.C. Mon cerveau s'étant plus ou moins adapté au mode de pensée américain, la décision est simple et logique : UMD = moins loin = effort physique moindre = conservation maximale de la masse adipeuse = américain.
Je passe sous silence l'après-midi qui n'a consisté qu'en un visionnage continu d'animes, pendant que la pluie laissait présager une annulation du feu d'artifice.
20h30 : réveil général ! On se décide enfin à bouger... Il était temps, les fibres synthétiques de mon fauteuil de bureau commençaient à s'incruster dans mon fessier.
Trajet habituel dans la nature, puis on passe par les routes de l'université pour rejoindre la zone de lancement du feu d'artifice. 2 ou 3 voitures s'arrêtent pour nous demander des indications sur ladite zone. Au début ça flatte...
Yeah ! T'as vu ça, les gens nous prennent pour des américains ! On n'a pas des tronches de touriste !
Puis on se pose des questions...
Faudrait peut-être que je perde du poids?
M'enfin, on arrive dans la Zone. Oui, ce n'est plus la zone, mais la Zone. Toute la ville de College Park s'est donnée rendez-vous ici ! Les gens sont assis un peu partout, sur le toit de leurs voitures, dans les coffres, sur des sièges de camping, ... Impressionnant...
Première décision avant de se poser : manger ! Direction les stands pour bouffer un burger ! Après la queue vient l'attente : les steaks avaient pas fini de cuir. Pendant ce temps là, les frites, ultra-salées, mais ultra-bonnes sont ingérées pour calmer la faim. Celles-ci étaient vraiment faites avec des patates ! Yavait toujours la peau sur les frites ! Ou alors c'est que les ingénieurs américains ont encore frappé... Salauds !
Le hamburger arrive dans sa plus simple expression : un steak accompagné par 2 moitiés de pain... Ah bah uai, se sont pas foulés sur la garniture... Tant pis, on mord ! Ah bah putain ! C'est le meilleur burger que j'ai jamais acheté, dommage qu'il était si "pauvre". Le steak haché cuit au barbecue a quand même une saveur à part...
Pas le temps de finir, un coup de tonnerre retentit, accompagné d'un éblouissement total. Yeaaaaaah ! Le feu d'artifice !
Dans ma tête se chevauchent les photographies d'évènements tels que celui ci : je sors l'appareil, et je mitraille... A la maison, je comprendrai rapidement que c'était une grossière erreur de faire confiance au mode "Feu d'Artifice" du PowerShot, qui recquiert tout de même une immobilité à peu près viable du photographe... Enfin je pense que certains cliché pourraient avoir leur place dans des laboratoires de biologistes, entre les photos des oursins et des méduses... Vous en avez un échantillon dans le présent article.
3/4 d'heure plus tard, le spectacle touche à sa fin, bien que quelques fusées soit tirées toutes les minutes comme pour dire :
Mais nan, restez, ils nous en reste plein !
Mais bon, on est venu, on a vu, on a mangu, on est repartu !
Ouais, bah au final, on n'a pas vraiment profité de cette journée. Enfin si, c'était une occasion de ne pas aller bosser, ce qu'en gros crevards que nous sommes, nous avons parfaitement apprécié !
Le vrai challenge arrive, le 14... Ambassade, champagne, petits fours... Raaaaaaaaaah ! Vive la France, je vous ferais un compte-rendu en temps et en heure !
Article écrit sur fond de Daft Punk...
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