21/08/2007

Un Breton a New York [1]

C'était écrit : New York se devait d'être un passage obligé de mon périple américain.
Après une préparation à la rache, une chambre d'hôtel réservée, un trajet en car sélectionné, le départ a lieu vendredi 17 à 10h et quelques patates : 4 petites heures de voyage en car vers la Big Apple !
Allez, commençons : le car, c'est... étrange. Aux USA le train coûte cher, et le voyage en car est assez économique. Mais bon, avec des cars qui arrivent à la bourre, et un prise en charge par le personnel à la fois chaotique et proche de 0, on est loin d'être arrivé ! Les informations ne sont pas claires : on ne sait pas si le car stationné devant le bâtiment est celui de 8h30 avec du retard ou celui de 10h30. Merde quoi ! Un petit écran d'info c'est pas compliqué, surtout pour une compagnie de cette ampleur...
Mais bon, une fois qu'on est parti, ça vaut le train : sièges encore moins confortable, mais télé en plus ! Bon, le film était un gros navet qui pue, mais quand même c'est sympa.
Arrivée en vue des grattes-ciel ! Baaaaah, c'est grand ! Le car emprunte un tunnel pour rejoindre Manhattan et débarque dans... Euh attendez, c'est quoi ça ? Le car débarque dans la zone, aux rues encadrées de vieux immeubles délabrés. Le moral en prend un coup : c'est pas comme ça dans les films !
Le car se range au sous-sol d'une gare routière, et la sortie du bâtiment nous file une grande claque dans la gueule. Les bureaux du NYT trônent face à nous, et nous surplombent de leur hauteur impressionante. Nous sommes dans 8th Avenue, direction Time Square pour commencer. Time Square, c'est... Comment dire... Un beau bordel ! Un monde fou, des enseignes lumineuses partout, des immeubles immenses... Pour le dépaysement, c'est gagné !
Objectif suivant : l'Empire State Building. On y arrive, on le prend en photo, puis on s'en va. En regardant les photos prises je souris intérieurement face à notre bêtise. C'est pas l'ESB, mais un autre building tout aussi grand. Bon, arrêtez de vous marrer, ça arrive à tout le monde de se planter, et au moins je le reconnais !
On continue à marcher dans Broadway : cette rue parcourt tout Manhattan, et prendrais des heures à parcourir. Au rendez-vous : des magasins, des restos, des boutiques... Tout ce que vous voulez ! Les boutiques souvenirs sont dans une guerre intestine : celle qui fera le plus de t-shirts pour le même prix... Les 3 pour 10 de DC sont loin : ici on commence à 5 pour 10 et certains poussent le vice jusqu'à 7 pour 10 ! La qualité ne fait absolument aucun doute, mais c'est rigolo.
Après une autre déclaration de guerre lancée par la pluie, une sage décision est prise... Repli stratégique vers l'hôtel ! Un problème se pose : le Yellow Cab. Alors on en voit partout : ouvrez les yeux, il y en a 4, fermez-les puis rouvrez-les, il y en a 5, encore une fois, 3, et ainsi de suite... Mais bon, ils sont tous pris à 90%, donc c'est naze ! Le premier qui s'arrête fuit en voyant l'adresse de l'hôtel, en dehors de sa juridiction. Le second veut bien de nous, et c'est parti pour une petite virée entre les buildings direction Long Island... Comment ça, non ? Ah, l'hôtel est dans le Queens nous indique notre chauffeur d'origine haïtienne fort sympathique... Bon bah c'est parti quand même ! La pluie bat contre les vitres, Manhattan s'éloigne derrière nous, le Queens s'approche. Je rêve déjà du panorama de l'île que je vais faire depuis la fenêtre de la chambre d'hôtel
Arrivée à l'hôtel trempée, le temps de faire les 3 mètres séparant le taxi de la porte, formalités exécutées, direction la chambre. La vue plongeante de la fenêtre sur la décharge du coin réchauffe mon coeur et l'atmosphère imprégnée de tabac embaume mon coeur tandis ce que mon appareil photo me glisse des doigts et que ma machoire se fracasse sur le sol... Le Queens, c'est vraiment... (la photo a été prise le lendemain, le temps que je répare l'appareil, d'où le ciel bleu)
Une petite ballade de quartier afin de trouver un coin où se nourrir s'impose : après une rapide prise de renseignement auprès de l'accueil de l'hôtel nous laissant le choix entre les fast-food d'un côté et les pas fast-food d'un autre, direction les fast-food quelques rues plus loin. Arrivés quelques rues plus loins, direction le coin des pas fast-food en espérant trouvé un resto d'ouvert dans la zone tandis que l'estomac crie famine.
On finit par tomber sur un dinner où nous pourrons subvenir à nos besoins sans problème, qualité et prix en prime. Première grande découverte : à NY, on inclut le service dans l'addition !
Retour digestif vers l'hôtel où une bonne nuit de sommeil nous attend afin de préparer le corps à la rude journée qui l'attend.
Oui, oui, il va y avoir une suite à cet article...
Et oui, oui, les photos sont pas tops parce que je suis un goret qui sais jamais quel mode utilise sur l'APN...

Article écrit sur fond de Limp Bizkit et de White Zombie.

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